Pompe à filtre à sable : code promo – pas cher – test – Opinion / Lettre: RÉSOLUTION DES PROBLÈMES FISCAUX DE L’ALASKA Par Mary Lynne Dahl

06 septembre 2020
Dimanche AM

Afin de résoudre les problèmes financiers de l’Alaska, nous devons parler et gérer l’argent. L’administration actuelle a déjà réduit le budget autant qu’elle le pouvait et plus qu’elle n’aurait dû le faire. L’Alaska ne peut pas continuer sur ce régime de famine de privation extrême. Nous ne pouvons pas simplement renoncer à éduquer nos enfants et à fournir des services essentiels et nous ne pouvons certainement pas payer un dividende «complet», comme certains veulent le faire, au lieu des services essentiels. Nous sommes à un point où nous ne pouvons plus couper. Nous avons dépensé nos économies des jours de pluie à presque rien. Nous devons maintenant produire plus de revenus.

Comment peut-on le faire? Ne vous leurrez pas et dites que si / quand le prix du pétrole remonte, nous aurons les revenus dont nous avons besoin. Il se peut qu’elle récupère beaucoup ou pas, mais dans le système actuel que nous avons avec le gros pétrole, des prix plus élevés ne résoudront pas nos problèmes financiers. Il produira plus de bénéfices pour les compagnies pétrolières, mais ne produira guère de bénéfices pour l’Alaska, en raison du système actuel de production de redevances et de taxes.

Cela laisse l’Alaska avec la perspective d’augmenter les impôts de ses citoyens. Impôts sur le revenu, taxes de vente, taxes foncières, etc. C’est une solution résolument impopulaire, c’est le moins qu’on puisse dire. Cependant, cela fonctionnerait-il? Avec une population de 552378 adultes (données 2019), un impôt sur le revenu de 3% ne produirait que 592 millions de dollars de revenus, et en soi, ce n’est pas suffisant. En outre, il est peu probable que tout le monde soit assujetti à un impôt sur le revenu, en particulier les citoyens à faible revenu et / ou ceux à revenu modeste et à charge, de sorte que les revenus réels seraient probablement inférieurs. Le manque à gagner devrait être compensé par des impôts supplémentaires ou par des taux d’imposition sur le revenu des États nettement plus élevés.

Il existe cependant une meilleure solution pour augmenter les revenus. Il s’agit de faire adopter le Fair Share Act, proposition 1 sur le scrutin d’État le 3 novembre.

Le Fair Share Act modifiera la taxe de production sur les revenus pétroliers de l’Etat en augmentant la part donnée à l’Etat par le big oil. Il suffit que les gros pétroliers paient leur juste part des revenus de notre propre pétrole.

Avant l’adoption du projet de loi 21 du Sénat (SB21), l’Alaska a reçu une redevance de 26% des revenus sur le pétrole produit. SB21 a réduit cette redevance à 12,5%, ce qui se traduit par un revenu courant d’environ 1 milliard de dollars pour l’Alaska. La raison d’être de SB21 était «d’inciter» les compagnies pétrolières à produire plus de pétrole. Sans le partage des redevances et les crédits d’impôt (incitatifs) que l’Alaska paie aux grandes pétrolières dans le cadre de SB21, nous recevrions aujourd’hui 2 milliards de dollars de revenus de redevances provenant des grandes pétrolières. Cependant, nous n’en obtenons que la moitié.

Compte tenu des énormes sacrifices que les Alaskiens ont été demandés / forcés de faire et d’endurer, il semble très injuste de permettre aux gros pétroliers d’être surcompensés au lieu de donner à l’Alaska une part équitable des revenus de notre propre pétrole. En fait, c’était injuste dès le départ. Et, il serait inimaginable injuste de s’attendre à ce que les citoyens de l’Alaska paient un quelconque montant d’impôt sur le revenu alors que les grandes pétrolières reçoivent un pourcentage aussi injustement élevé des revenus qu’elles tirent de la vente de notre propre pétrole.

Les grandes compagnies pétrolières qui produisent du pétrole dans les champs pétroliers hérités qui seront les plus touchés par le Fair Share Act ne veulent évidemment pas de changements dans la taxe de production et le système de redevances dont elles bénéficient. Ils se sont plaints dès le début du pipeline Trans Alaska (TAPS) qu’ils méritaient de plus en plus et ils se plaignent toujours, en dépit du fait que l’Alaska est le client producteur de pétrole le plus rentable qu’ils aient partout où ils pompent. et vendre du pétrole. Ils font un profit plus élevé en Alaska que presque partout ailleurs sur terre.

La liste ci-dessous montre les redevances, état par état, que les grandes pétrolières versent à chaque état:

Texas – 25%
Arkansas – 25%
Louisiane – 21,9%
Colorado – 20%
Nouveau-Mexique – 20%
Dakota du Nord – 18,75%
Montana, Utah, Wyoming-16,67%
Offshore fédéral 16,7%
Alaska –12,5%

Est-ce juste? NON.

Les grandes compagnies pétrolières qui seront touchées par l’adoption du Fair Share Act continueront de réaliser d’importants bénéfices en Alaska, même avec un pourcentage plus faible des revenus. Ce ne sera tout simplement pas le montant énorme qui leur a été accordé au cours des dernières années. Cela mettra fin au don mal servi de la part de l’argent d’Alaskan, mais ce sera toujours très rentable.

Bien sûr, le gros pétrole menace toutes sortes de conséquences terribles si le Fair Share Act est adopté. Il prétend que les impôts augmenteront. Il dit que cela coûtera des emplois en Alaska. Il dit que cela nuira à l’avenir de l’Alaska et ralentira sa croissance. Rien de tout cela n’est vrai. Pour obtenir les faits sur chacune de ces fausses allégations de frayeur, visitez www.fairsharealaska.com où chacune de ces allégations est brièvement discutée dans un langage clair, sans tactique juridique ni effrayante.

Dans le passé, les grandes pétrolières ont indirectement menacé de se retirer de l’Alaska si nous ne leur donnons pas les incitations qu’elles exigent. Malheureusement, trop de gens, y compris les législateurs, les ont crus. Les grosses sociétés pétrolières ne se retireront pas, cependant, et il y a des raisons très impérieuses pour lesquelles elles ne partiront pas dans un proche avenir. Le premier est que l’Alaska est leur meilleur client, comme le montre la liste ci-dessus. L’Alaska est tout simplement un client trop rentable, même si le Fair Share Act est adopté, pour que les grandes pétrolières s’en éloignent.

De plus, le gros pétrolier ne quittera pas l’Alaska car il perdrait un gigantesque pool de liquidités qu’il aurait dû mettre de côté en cas d’urgence au cas où il n’honorerait pas son contrat de continuer à pomper du pétrole jusqu’à ce que les puits se tarissent. . Ce contrat remonte aux premiers jours des débuts de l’oléoduc TAPS. Chacune des sociétés pétrolières qui ont signé ce contrat a promis, par écrit, de mettre de côté des dollars pour chaque gallon vendu à l’acheteur final. Le contrat prévoyait de déclarer et de divulguer les montants perçus dans les rapports annuels de chacune des entreprises qui ont signé le contrat. Comme ils ne l’ont pas tous fait, on ne sait pas quelle est la valeur actuelle des fonds de prévoyance, mais on estime qu’ils sont immenses, tellement d’argent que les compagnies pétrolières ne renonceraient pas à ces dollars. Une disposition importante de la Fair Share Act est qu’elle exige la divulgation publique complète de tous les détails financiers des grandes pétrolières sur la production de pétrole d’Alaska, des informations selon lesquelles l’Alaska doit être certain que l’Alaska est équitablement indemnisée pour notre pétrole.

Une autre raison pour laquelle le gros pétrolier ne quittera pas l’Alaska est qu’il est obligé par le contrat TAPS de retirer le pipeline et de remettre le terrain dans son état avant le pipeline, en parfait état si et quand il quitte les champs pétrolifères de l’Alaska avant les puits. courir à sec. En d’autres termes, s’il dit simplement «nous sommes hors d’ici» et quitte l’État avant d’avoir pompé la dernière goutte de pétrole, il doit démanteler entièrement le pipeline d’un bout à l’autre (803 miles), supprimer tous les panneaux il était toujours là, enlevez toutes les structures, tous les bâtiments, tous les équipements, etc. et restaurez le terrain dans les conditions parfaites avant le pipeline. Selon les estimations, ce serait extrêmement coûteux à faire.

Big Oil annonce qu’ils fournissent des emplois, paient des salaires élevés et fournissent des avantages significatifs (tout cela est vrai) à leurs travailleurs dans les champs pétrolifères, comme raisons pour lesquelles la Prop 1 ne devrait pas être adoptée. Ce qu’ils oublient de mentionner, cependant, c’est qu’un très grand pourcentage de ces salaires est versé à des travailleurs qui se rendent à leur emploi dans les champs pétrolifères par avion plutôt que de vivre en Alaska. Un peu plus de 37% de ces bons emplois bénéficient à d’autres États via les salaires versés aux travailleurs qui vivent à l’extérieur (Source: AK DOL 2016). Ces salaires et avantages sociaux versés aux travailleurs de banlieue vivant à l’extérieur ne laissent donc pratiquement aucune empreinte économique en Alaska.

Un autre détail que les grandes compagnies pétrolières ont omis de mentionner est que depuis que SB21 a été adopté en 2013 sous le gouverneur Sean Parnell, (un ancien dirigeant pétrolier de l’extérieur) l’Alaska a perdu plus de 5500 emplois dans l’industrie pétrolière. SB21 a promis d’ajouter des emplois, mais c’est exactement le contraire qui s’est produit.

En outre, en vertu de la législation fiscale actuelle sur le pétrole, les redevances versées à l’Alaska sont calculées sur le revenu net, après dépenses. Les salaires sont des dépenses, donc l’Alaska paie en fait une partie de ces salaires, y compris ceux versés aux travailleurs vivant à l’extérieur. Cela signifie que l’Alaska subventionne la masse salariale, ce qui réduit les redevances versées à l’Alaska, pour le pétrole d’Alaska.

L’essentiel est que le grand pétrole a une très bonne affaire ici en Alaska, une affaire dont elle ne veut pas s’éloigner et dont elle ne s’éloignera pas. Il en coûterait trop cher d’arrêter de pomper du pétrole, de démanteler l’oléoduc, de remettre le terrain en parfait état et de renoncer à la fortune mise de côté comme une éventualité pour empêcher exactement cela, en plus d’abandonner la source de pétrole la plus rentable dont il dispose, votre huile.

Ne vous laissez pas berner par le gros pétrole. Ils peuvent menacer et bluffer et le font depuis les années 1970, mais ils ont besoin du pétrole de l’Alaska. C’est la meilleure affaire pour eux. Ils peuvent passer à de nouvelles technologies et à de nouvelles sources d’énergie comme le gaz naturel dont l’Alaska a en abondance. Ils peuvent embaucher, licencier et recycler des travailleurs tout au long des hauts et des bas des cycles économiques de l’énergie et de l’économie de l’Alaska, mais le Fair Share Act ne les expulsera pas de l’Alaska. C’est une affaire trop rentable pour les gros pétroliers et ils ne se retireront pas de leur meilleur client.

Aujourd’hui, l’Alaska est «net négatif» en redevances pétrolières, ce qui signifie que nous payons plus pour les crédits d’impôt que nous accordons aux compagnies pétrolières qu’elles ne versent à l’Alaska en redevances. Nous leur donnons littéralement nos ressources, pour rien. Vous, les propriétaires de l’huile qu’ils pompent, n’obtenez pas votre juste part. Si vous obteniez votre juste part, l’Alaska pourrait soutenir un dividende «complet» ainsi que des services essentiels. Vous et moi, nos familles, amis et voisins, n’aurions pas à tolérer de verser des subventions à des compagnies pétrolières très rentables en même temps que notre budget d’État pour les services essentiels comme l’éducation, le service de ferry, la sécurité publique, les soins de santé et bien plus coupé jusqu’aux os. Voter OUI pour le Fair Share Act est une étape raisonnable et équitable vers la résolution de nos problèmes financiers en Alaska. Ce n’est pas une question partisane; c’est une question d’équité, une question d’intendance. C’est votre huile. Arrêtons de le donner. Prenons notre juste part de la richesse qu’il produit pour le grand pétrole et devrait produire pour l’État de l’Alaska. Votez OUI pour la Prop 1, le Fair Share Act, le 3 novembre.

Mary Lynne Dahl
Ketchikan, Alaska

À propos de: Mary Lynne Dahl est une Certified Financial Planner ™, propriétaire d’entreprise locale, auteure publiée et conseillère en placement de longue date qui vit à Ketchikan avec son mari Jim Dahl et leurs deux chiens boxeurs très occupés, Sunny et Lizzi.

Note de l’éditeur:

Le texte de cette lettre n’a PAS été édité par l’éditeur SitNews.

Reçu le 04 septembre 2020 – Publié le 06 septembre 2020, 2020

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