Coloriage : reduction – comparaison – top 5 Grand Esprit – Wikipédia

Être suprême dans de nombreuses cultures amérindiennes

le Grand esprit est une conception de la force spirituelle universelle, de l’Être suprême ou de Dieu, et est connue comme Wakan Tanka parmi les Sioux,^[1] Gitche Manitou en Algonquien et chez de nombreux Amérindiens (à l’exclusion des Autochtones de l’Alaska et des Hawaïens autochtones) et des Autochtones du Canada (en particulier les peuples des Premières Nations).^{[2][[[[besoin d’un devis pour vérifier]} Selon l’activiste Lakota Russell Means, une traduction plus sémantiquement précise de Wakan Tanka est la Grand mystère.^[3]

En raison des similitudes perçues entre le Grand Esprit et le concept chrétien de Dieu, les missionnaires européens coloniaux ont fréquemment utilisé ces croyances existantes comme un moyen d’initier les Amérindiens au christianisme et d’encourager la conversion.^[4]

Conceptualisation[[[[Éditer]

Le Grand Esprit a parfois été conceptualisé comme une «divinité céleste anthropomorphe»,^[5] un Dieu de création, d’histoire et d’éternité,^[6] qui s’intéresse aussi personnellement aux affaires du monde et pourrait intervenir régulièrement dans la vie des êtres humains.^[5]

On considère que de nombreuses personnes ont été des «orateurs» du Grand Esprit; des personnes censées servir de médiateur terrestre chargé de faciliter la communication entre les humains et l’Esprit, ou le surnaturel plus généralement. Un tel haut-parleur est généralement considéré^{[[[[Par qui?]} d’avoir l’obligation de préserver les traditions spirituelles de leur lignée respective.^[6] Le Grand Esprit, par le biais de leaders spirituels, est recherché pour être guidé par les individus ainsi que par les communautés en général.^[7] Alors que la croyance en une ou plusieurs entités connues sous le nom de Grand Esprit existe chez de nombreux peuples autochtones américains, les tribus individuelles démontrent souvent des degrés divers de divergence culturelle, qui à leur tour sont en corrélation avec plusieurs croyances distinctes concernant la relation de l’humanité avec l’Esprit. En tant que tel, une variété d’histoires, de paraboles, de fables et de messages présentant des thèmes et des éléments d’intrigue différents, parfois contradictoires, ont été attribués à la même figure par des cultures par ailleurs disparates.

Wakan Tanka[[[[Éditer]

Wakȟáŋ Tȟáŋka peut être interprété comme le pouvoir ou le caractère sacré qui réside dans tout, ressemblant à certaines croyances animistes et panthéistes. Ce terme décrit chaque créature et objet comme wakȟáŋ (« saint ») ou ayant des aspects wakȟáŋ.^[8] L’élément Tanka ou Tȟáŋka correspond à « Grand » ou « grand ».^[9]

Avant la christianisation des Amérindiens par les colons européens et les missionnaires, les Lakota utilisaient Wakȟáŋ Tȟáŋka pour désigner une organisation ou un groupe d’entités sacrées dont les voies étaient considérées comme mystérieuses et au-delà de la compréhension humaine. C’est l’élaboration de ces croyances qui a suscité un débat savant suggérant que le terme «Grand Mystère» pourrait être une traduction plus exacte d’un tel concept que «Grand Esprit».^[10] L’activiste Russell Means a également fait la promotion de la traduction «Grand mystère» et de l’idée que la spiritualité Lakota n’est pas à l’origine monothéiste.^[8]

Le chef Luther Standing Bear (1868-1939) de la nation Lakota l’a exprimé ainsi:

De Wakan Tanka, le Grand Esprit, est venue une grande force de vie unificatrice qui a coulé dans et à travers toutes choses – les fleurs des plaines, les vents soufflant, les rochers, les arbres, les oiseaux, les animaux – et c’était la même force qui avait été insufflée dans le premier homme. Ainsi toutes choses étaient apparentées et étaient réunies par le même Grand Mystère.^[11]

Manitou[[[[Éditer]

Manitou, proche des Iroquois orenda, est perçue comme la force de vie spirituelle et fondamentale par les peuples algonquiens. Il est considéré par les pratiquants comme omniprésent; se manifestant dans toutes choses, y compris les organismes, l’environnement et les événements à la fois d’origine humaine et autres.^[12] On pense également que les manifestations de Manitou sont dualistes, et de telles instances contrastées sont connues sous le nom de aashaa monetoo (« bon esprit ») et otshee monetoo (« mauvais esprit ») respectivement. Selon la légende, lorsque le monde a été créé, le Grand Esprit, Aasha Monetoo, a donné la terre aux peuples autochtones, les Shawnee en particulier.^[13]

Gitche Manitou[[[[Éditer]

La culture anishinaabe, issue des Abénakis et des Cris de langue algonquienne, a hérité de la tradition du Grand Esprit de leurs prédécesseurs. Gitche manitou (également translittéré comme Gichi-manidoo) est un mot de la langue anishinaabe généralement interprété comme le Grand Esprit, le Créateur de toutes choses et le Donneur de Vie, et est parfois traduit par le « Grand Mystère ». Historiquement, les Anishinaabe croyaient en une variété d’esprits, dont les images étaient placées près des portes pour se protéger.

Selon la tradition anishinaabe, Michilimackinac, plus tard nommée par les colons européens comme l’île Mackinac, dans le Michigan, était la maison de Gitche Manitou, et certaines tribus anishinaabeg y faisaient des pèlerinages pour des rituels consacrés à l’esprit.^[14]

D’autres noms anishinaabe pour une telle figure, incorporés par le processus du syncrétisme, sont Gizhe-manidoo (« vénérable Manidoo« ), Wenizhishid-manidoo (« Juste Manidoo« ) et Gichi-ojichaag (« Grand esprit »). Tandis que Gichi-manidoo et Gichi-ojichaag les deux signifient « Grand Esprit », Gichi-manidoo portait l’idée d’une plus grande connectivité spirituelle tout en Gichi-ojichaag portait l’idée de la connexion de l’âme individuelle à la Gichi-manidoo. Par conséquent, les missionnaires chrétiens ont souvent utilisé le terme Gichi-ojichaag pour se référer à l’idée chrétienne d’un Saint-Esprit.

Voir également[[[[Éditer]

Références[[[[Éditer]