Coloriage : code reduction – pas cher – top 3 Teinture capillaire liée au cancer du sein

La pandémie de COVID-19 a vu le virus infecter plus de 17,3 millions de personnes dans le monde avec plus de 6,5 millions de cas toujours actifs et 675 000 décès. Elle a affaibli l’économie mondiale – avec des baisses record du PIB et d’autres mesures économiques. Et le chômage est à des niveaux qui n’ont pas été vus depuis cent ans.

Rien de tout cela n’est une bonne nouvelle. Mais en même temps, la couverture médiatique porte des histoires sur les gens qui craignent de ne pas pouvoir se teindre les racines.

Eh bien, ne pas ajouter la misère à la misère, mais un article récent dans Chemical and Engineering News discute d’un lien que les chercheurs ont pu trouver entre la teinture capillaire permanente et le cancer du sein.

Pour commencer la discussion, parlons de ce qui est réellement impliqué dans la coloration des cheveux. Pour ce faire, nous devons comprendre la structure des cheveux. Il s’agit simplement d’une protéine extrudée – un brin sans vie composé de kératine. Ce n’est pas plus un tissu vivant que nos ongles ou les cornes, les sabots et les plumes d’autres animaux.

L’une des idées fausses courantes sur les cheveux est qu’il s’agit d’une forme de tissu vivant rempli d’ADN. Ça ne l’est pas. Tout ADN associé aux cheveux ne se trouve que dans la cellule racine. Chaque brin se développe à partir d’un follicule ou d’un sac microscopique trouvé sous notre peau. Chaque mèche se compose d’un noyau appelé «cortex» qui contient les composants de couleur des cheveux et d’un revêtement transparent appelé «cuticule».

Une bonne analogie pour une mèche de cheveux est une paille en plastique transparente. La paille est la cuticule et l’intérieur vide est le cortex. Si vous utilisez la paille pour boire du jus d’orange, la paille semblera devenir orange. Utilisez-le pour boire du Coca-Cola et il apparaît brun foncé. Pour les cheveux, les composants de couleur dans le cortex produisent le même effet. La structure des composés et leur fréquence ou densité relative dans le cortex déterminent la couleur de vos cheveux.

Les cheveux humains sont colorés par deux pigments. La mélanine est une substance brun foncé ou presque noire et la phaéomélanine est une molécule similaire mais de couleur plus claire avec une teinte rouge-brun ou jaune-brun. La couleur d’un cheveu dépend de la quantité et de l’état physique de ces deux pigments. Tout du blond au rouge au brun au noir est déterminé par la quantité et la disposition de ces deux molécules.

Si le follicule cesse de produire les pigments, le cortex n’est plus coloré et deviendra transparent. Comme la cuticule est également transparente, la perte de couleur se traduit par un brin translucide qui apparaît comme blanc ou gris. Il y a d’autres facteurs impliqués, tels que la rugosité de la cuticule, mais les cheveux vides sont essentiellement incolores.

Pour teindre les cheveux gris, il s’agit simplement de redonner de la couleur au cortex. Pour changer la couleur des cheveux, c’est un peu plus délicat car la première étape consiste à supprimer la couleur déjà présente. Il existe de nombreux produits sur le marché qui sont des colorants de surface. Ces colorants collent à l’extérieur de la cuticule et disparaîtront après quelques lavages.

Pour produire une coloration permanente des cheveux, les colorants doivent passer à travers la cuticule et dans le cortex. Pour ce faire, les teintures capillaires décapent le cortex puis ajoutent un mélange de composés tels que la para-phénylènediamine et le résorcinol. Ensuite, la chimie se produit. Les molécules sont oxydées, réagissent les unes avec les autres et se lient pour former le colorant final qui est maintenant trop gros pour se diffuser à travers le cortex. En effet, les teintures capillaires transforment les cheveux en de très petits tubes à essai où se produit une chimie intéressante.

Tous les composés individuels utilisés dans les teintures capillaires ont fait l’objet d’un examen approfondi de leur toxicité et de leur cancérogénicité. Les humains meurent des cheveux depuis 1907 et de nombreux tests ont été effectués sur les composés pour vérifier leur sécurité. L’industrie s’efforce de respecter les normes de sécurité.

C’était un peu surprenant, alors, lorsque deux études récentes – l’une de l’Institut national américain des sciences de la santé environnementale appelée «the Sister Study» et l’autre d’Adana Llanos de la Rutgers School of Public Health – ont trouvé une corrélation positive entre le cancer du sein et l’utilisation de teintures capillaires permanentes. L’étude Sister, par exemple, a montré un risque de cancer du sein de 45% plus élevé pour les femmes noires et de 7% plus élevé pour les femmes blanches par rapport aux participantes à l’étude qui ne se coloraient pas les cheveux.

La mise en garde est que l’étude Sister a inclus 46 000 femmes, âgées de 35 à 74 ans, qui ont une sœur qui a ou a eu un cancer du sein. Il existe déjà une prédisposition génétique au cancer du sein au sein de la famille et le colorant peut simplement activer les gènes plutôt que provoquer le cancer. C’est pourquoi les études ont révélé une corrélation et non une causalité.

Comme pour la plupart des questions scientifiques, il reste encore beaucoup à faire. Mais ne pas pouvoir se rendre dans un salon de coiffure pendant la pandémie de COVID-19 pour la teinture des cheveux pourrait s’avérer une bonne chose.