Toulouse : l’homme qui a battu son ancien amant avec une batte de baseball – batte de baseball pas cher

  • Les Gens de métier de la vie quotidienne du Lauragais sous l'ancien régime. Contribution à l'histoir henry ricalens Presses de l'Institut d'Études Politiques de Toulouse
    henry ricalens
  • Etudes sur la sociabilité à Toulouse et dans le Midi toulousain : de l'Ancien Régime à la Révolution Michel Taillefer Presses universitaires du Midi
    Michel Taillefer
  • Collectif Vivre À Toulouse Sous L'Ancien Régime
    Binding : Taschenbuch, Label : Librairie Académique Perrin, Publisher : Librairie Académique Perrin, PackageQuantity : 1, medium : Taschenbuch, publicationDate : 2000-04-13, authors : Collectif, languages : french, ISBN : 2262010811
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l’essentiel
Un homme avait été agressé à son domicile en octobre de l’année dernière par une personne avec qui il partageait une histoire d’amour depuis plusieurs années. Son agresseur a été condamné à de la prison ferme, mercredi 15 septembre, par le tribunal correctionnel de Toulouse.

Des dizaines de coups, 45 points de suture, du sang sur les murs… L’agression a été particulièrement violente. La victime présente, ce mercredi au procès devant le tribunal correctionnel de Toulouse, garde encore trace du crâne et psychologiquement après ce qui s’est passé ce dîner lorsqu’il est rentré chez lui pour le déjeuner. Son agresseur n’a pas fait le déplacement jusqu’à lui et a laissé un certificat médical pour le justifier.

Le 30 octobre, L. rentre chez lui à Toulouse. Il est environ 12h30. Il se gare dans son parking souterrain lorsqu’un autre homme est aperçu plus tôt par un témoin qui attend plusieurs heures devant l’immeuble, portant une cagoule, un masque et des lunettes de soleil. Le frappera fort au visage et sur le haut du corps. Les coups vont pleuvoir et l’assaut va se poursuivre dans le couloir de l’immeuble. jusqu’à ce qu’un voisin quitte la maison. « Sans sa présence, je serais mort », glisse cet homme, défendu par Me Hélène Simon-Grassa.

Sauf que lorsqu’il obtient les premiers battements, il reconnaît son agresseur. C’est un homme avec qui il prétend avoir eu une relation amoureuse depuis au moins trois ans. « Vous dites que vous l’avez rencontré dans un bar gay en 2016. Au début, c’était purement sexuel puis c’est devenu une relation amoureuse », souligne le président du public. « J’ai découvert longtemps après qu’il avait eu une femme, des enfants et qu’il sortait avec d’autres hommes que moi, alors j’ai mis fin à la relation », répond la victime. Mais l’intimée nie fermement la relation sexuelle depuis l’amour. « Dans ma société, le pire de tous, c’est d’être gay. J’ai une femme et des enfants et je suis hétérosexuel. Ce monsieur était un ami du soir qui a fait pour moi des progrès que j’ai toujours refusés », a également expliqué l’accusé aux enquêteurs. « Il semble que ce monsieur ne reconnaisse pas les circonstances de l’attentat », note le magistrat.

« Une sorte d’émeute »

Pourtant, la victime a déménagé, traumatisée, immédiatement et n’a jamais pu reprendre le travail depuis ce jour. « J’ai peur, je me cache. C’était un avant et un après ce jour-là. J’ai rendu une rambarde il y a deux mois car j’étais encore menacé », témoigne cet homme venu avec un ami à l’audience.

Le procureur exigera trois ans de prison, dont un an avec sursis pour l’agresseur « qui mène une double vie ». « Ce genre de chose, des faits sur des violences rares », souligne-t-il même lors de ses réquisitions. I Marie-Hélène Pibouleau, qui défend les intérêts de l’accusé qui a reconnu les coups mais a nié avoir partagé une relation avec la victime fera appel que les circonstances aggravantes ne sont pas maintenues mais à l’issue du délibéré l’homme a été condamné à trois ans de prison prison, un an avec sursis avec obligation d’indemniser la victime.