Rejeté, il attaque son beau-père avec une batte de baseball – batte de baseball avis

?>

Un amant récemment rejeté, LH, 20 ans, ivre, a violemment agressé le beau-père de son ex-petite amie. Le 7 décembre dernier, un dernier accès de jalousie après la découverte de photos de sa chérie en déshabillage, l’amant déchu est sorti de ses gonds. Il menace alors toute la famille, dans cette résidence des « Hauts de Saint-Jean » au Cannet.

« Je vais tous vous tuer »

Déjà connu pour « a causé beaucoup de problèmes pour les copropriétés », comme en témoigne un habitant, il tente en vain d’entrer en contact avec la beauté de, selon lui, « récupérez vos affaires ». Le beau-père, en colère contre ses exagérations – a proféré des insultes et des menaces telles que : « Je vais tous vous tuer » -, frappe au volet de ce voisin contrarié vers 16h30. Il tente alors d’avoir une explication sincère pour calmer ce violent chagrin d’amour. C’est là que la situation se gâte et que les versions divergent.

Selon un témoin, la personne en colère est sortie avec une batte de baseball et a immédiatement frappé sa victime sans autre avertissement. Il tenait aussi un couteau « juste pour faire peur », il comparaîtra immédiatement, vendredi, devant le tribunal de Grasse.

Sa victime s’est protégée avec ses bras, les quatre coups que l’agresseur a porté lui ont cassé la jambe, entraînant une interruption temporaire de travail de six semaines.

« Il avait déjà abusé de son « ex » »

Mais pour l’accusé, l’explication est différente. Beau-père, maçon de profession, serait venu avec son frère et ses intentions guerrières. Ce que le procureur rejette indique « que ce jeune homme s’en prend régulièrement à cette famille et avait déjà abusé de son ex ».

Elle demande un an de prison, dont six mois avec sursis et un maintien en détention. Dans l’intérêt de son client, Me Clément Vincent précise «que l’interprétation des faits constitue une difficulté ». Il le voit « un geste de défense. Nous sommes loin du maniaque menant une expédition punitive. » Rien n’y fit : le tribunal condamna Hamza à deux ans de prison, dont une détention conditionnelle et continue. Comme peine complémentaire, il devra indemniser sa victime et il lui est interdit de porter une arme pendant cinq ans.