Brest : fortement intoxiqué, il bat son voisin avec une batte de baseball – batte de baseball avis

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L’homme de 32 ans, qui a été immédiatement déféré devant un tribunal correctionnel de Brest mardi 18 janvier, a été placé en garde à vue. © Page de Brest

Son casier judiciaire fait état de 14 mentions dont plus de la moitié pour des cas de violences. Là encore, ce sont ces violences qui ont conduit le prévenu de 32 ans, né à La Réunion, devant le tribunal correctionnel de Brest, mardi 18 janvier 2022.

Vendredi 10 décembre, ce père de deux enfants, séparé, est rentré du travail. Il dit être allé au bar pour prendre un verre avant de rentrer chez lui dans le centre de Brest. Suivant ?

Il dit avoir trouvé sa porte endommagée. Et que lorsqu’il a entendu un bruit provenant d’un voisin, situé deux étages au-dessus, il se serait mis en colère. Voudrais monté avec sa batte de baseball. A discuter d’abord, avant d’argumenter avec le résident. Il dit avoir été frappé avec une batte. Ses blessures ont également provoqué une incapacité totale de travail pendant deux jours.

« J’ai un problème avec l’alcool »

Les explications de l’accusé sont vagues. Son pour mille était 2 g/l d’alcool dans le sang lorsque la police l’a contrôlé après l’arrestation après un appel d’un voisin ce soir-là.

Pourquoi monter une batte? « Je ne sais pas », répondra souvent l’homme au président Xavier Jublin, qui aura tout de même multiplié les questions pour comprendre le déroulement de la soirée et de l’affrontement.

Et l’homme de 32 ans a noté :  » J’ai un problème avec l’alcool. « L’alcool ne te va pas, d’accord. » Vous savez qu’il peut vous faire sentir mal », a déclaré le président.

Retour en garde à vue

Le trentenaire dit regretter son comportement ce vendredi 10 décembre, « J’en ai fait un paranoïa«.

« Il dit qu’il voulait communiquer avec son voisin, comment peut-on faire cela avec 2 g d’alcool et une batte de baseball », a souligné le procureur. Pour qui une peine de prison est une évidence, « parce que c’est un danger pour la société ».

Il réclame une peine mixte de 24 mois de prison, dont six mois de prison avec sursis de deux ans.

Le tribunal condamne finalement l’accusé 18 mois d’emprisonnement, dont six avec sursis pendant deux ans, assorties d’une obligation de soins, de travail ou de formation, d’une interdiction d’entrer en contact avec la victime, d’une interdiction de se rendre dans son ancien immeuble et d’une interdiction de porter ou de détenir une arme.

A l’issue de l’audience, l’homme, qui était en garde à vue depuis le 12 décembre (il avait demandé le renvoi de son dossier le 14 décembre), est retourné en prison.

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